Le muscle en pleine contraction est un ensemble puissant et fragile en même temps. Les chocs qui l'affectent sont externes (contusions) ou internes (élongations, claquages, déchirures).
Le terme commun de tous ces incidents est d'ordre thérapeutique : prudence, arrêt de l'effort, repos et soins particuliers suivant la gravité des lésions.
C'est
la béquille : coup reçu sur un muscle en phase
de contraction. Les fibres musculaires peuvent être lésées
sur des profondeurs variables.
Au
maximum, l'accident peut équivaloir à une déchirure.
:
Elle
survient sur un muscle mal échauffé, soumis à
un effort trop rapide ou violent.
Le
muscle n'est pas lésé gravement. Il n'y a pas
d'hémorragie. Il est simplement étiré.
La
douleur est vive mais disparait au repos.
Ce qu'il faut faire :
Suspendre l'effort ;
Imposer un repos de trois ou quatre jours.
Le claquage
se situe à un niveau de choc supérieur. Quelques
fibres musculaires sont rompues.
La
douleur est vive et la mobilisation est presque impossible.
Un
point douloureux peut être retrouvé à l'endroit
précis de la lésion. Il correspond au site d'un
hématome, entre les fibres lésées.
Ce qu'il faut faire
Arrêter immédiatement tout effort ;
Appliquer de la glace ;
Compresser le muscle par bandage et suréléver le membre ;
Imposer un repos jusqu'à la cicatrisation complète ;
Bénéficier de soins spécifiques par un kiné spécialisé ;
Ne pas prendre d'aspirine : celle-ci augmente le risque de saignement.
C’est
la lésion la plus intense et elle est potentiellement
grave.
La
douleur est intense, "foudroyant" le sportif en pleine action.
La
mobilisation est impossible.
L'hématome
se traduit souvent par une ecchymose violette. Le volume du
membre peut être augmenté.
Différencier
un diagnostic de claquage ou de déchirure peut être
accéléré par des techniques radiologiques
comme l'imagerie à résonance magnétique
(IRM).
Ce qu'il faut faire
Le repos est absolu ;
L'immobilisation est parfois nécessaire ;
Il faut attendre la cicatrisation complète avant d'entreprendre une rééducation. Cela peut prendre plusieurs semaines.
Le froid entraîne une vaso-constriction avec chute du débit sanguin et réduction de l'hémorragie dans les tissus ;
Il ralentit le fonctionnement des cellules, donc leur destruction ;
Il diminue la douleur et les spasmes musculaires.
Attention : il ne faut pas laisser une vessie de glace plus d'une dizaine de minutes sur un muscle blessé, sous peine d'obtenir l'effet inverse. Il faut donc faire des pauses en alternance avec l'application de la glace.]]>